Mercredi 17 : les marches de l’Inca nous manquent …. On décide d’aller sur la montagne à côté de l’hôtel, voir l’Horca del Inca. Une belle promenade avec beaucoup de marches. On se pose toujours la question de la taille des Incas …. Petits (pour la taille des portes), à très grandes jambes (pour la taille des marches). On redescend par le côté nord de la ville, que nous n’avions pas encore visité. On se fait survoler par deux condors et on rencontre des lamas. Une très belle après-midi.
Jeudi 18 :
Là, on se fait plaisir (oui, enfin, encore plus que les autres jours) ! Pour terminer ce mois bolivien, on a réservé dans un hôtel atypique sur le flanc de la montagne, surplombant le lac : Las Olas. Un hôtel … où il n’y a pas besoin de dormir dans les sacs à viande ou prendre sa douche en tongs ou on est pas 6 par chambre … bref … un super truc avec une petite habitation (et non pas habitation en espagnol, qui signifie chambre). On fait les sacs et on traverse la ville. Depuis le début de semaine, on voit notre tipi : les enfants sont impatients et ils sont même contents de porter leur sac !
On arrive vers 11H dans le « domaine », par la porte du bas. Le tipi est la plus haute habitation : le souffle se fait court dans les escaliers du jardin. Mais ça vaut le coup ! Le tipi est une petite maison en forme de tipi (Oh !)/coquillage. A l’intérieur, c’est féérique ! Il y a des vitraux qui donnent sur le lac. Une mezzanine, une terrasse (qui donne aussi sur le lac) avec hamac, de vraies (2 !!!!) douches avec portes, sans les toilettes en dessous, un poêle (oui, c’est l’hivers) et tout ce qu’il faut pour cuisiner ! On s’installe, ravis, tous autant qu’on est et on part au marché, non pas pour manger mais pour acheter de quoi cuisiner ! Joie et bonheur !
On profite pour se poser un peu et se reposer.
Vendredi 19 : Bon, on devient accro ! On monte des marches tous les jours : cette journée ne fera pas exception ! On monte sur la seconde montagne qui surplombe Copacabana, celle sur laquelle notre tipi est posé. Le point culminant de la ville ! La vue est splendide ! on voit le lac des deux côtés de la péninsule. C’est un lieu de bénédiction : le sol colle avec la cire des bougies fondues et la bière qui arrose les bénédictions. Les détritus sont partout : difficile pour mon côté écolo (déjà bien mis à mal depuis notre départ).
On redescend un peu et on attaque le second point de vue : moins populaire : plus calme et « propre ». On se pose, le temps de boire et d’admirer le paysage et les papillons.
La descente se fait doucement : la pente est raide. On retourne en ville, visiter les derniers coins non vus.
L’anecdote du jour : après le déjeuner, on avait mis des miettes par terre. Et comme on marche en chaussettes (non, on n’a pas apporté de chaussons dans le sac), Cyrille part chercher un balai. Il revient 2 mm plus tard, avec un balai et le balayeur fourni avec ! On a halluciné ! Les jours suivants, on a été chercher le balai, le soir, comme des voleurs.
Samedi : journée tranquille – les enfants nous demandent de ralentir. On sort uniquement pour quelques courses, une petite balade au centre ville et sur la plage. Une pensée pour Florence, qui nous avait conseillé d’aller manger des brownies au Pan America : c’était un délice ! Et une mention spéciale aussi pour les roulés à la cannelle ! Ca sera journée devoirs, jeux et vidéo pour les enfants. Le tipi est parfait pour ça !