Mardi : On prend le mini bus pour Sen Monorom – un sketch ! On ne parle pas des gros sacs de riz posés sur le sol, là où on devrait poser nos pieds. On ne parle pas de l’état général du bus (le contrôle technique n’est pas obligatoire ici). Par contre, on peut parler de l’arrêt panne après 45 minutes de route (le trajet devait prendre 4H). Comme il fait chaud, ils nous laisse tous dans le bus, avec le moteur allumé. Comme ça, ça ne parait rien. Mais ils étaient en train de réparer le bus, moteur allumé ! On a finit par descendre pour se dégourdir les jambes et surtout, il faisait chaud. Le bus finit par être en état de rouler. On repart. Arrivés dans un village, le chauffeur laisse sa place à un autre. Le nouveau est-il majeur ? A-t-il le permis ? C’est là qu’on peut voir que nous avons vraiment « progressé » en lâcher prise. Nous arrivons vers 14h. On cherche une guesthouse à côté du café où nous avons rendez-vous le lendemain. La chambre est à 10$, sans clim, ni eau chaude : banco ! On visite la ville. Il y a un marché. Des échoppes de grillons grillés, larves et plein d’insectes … personne n’est tenté. Même avec un « chiche » …. Personne ne relève. Le soir, on trouve une gargote super bonne où il n’y a que des locaux. Ils ne parlent pas anglais et m’emmènent à la cuisine pour comprendre les plats. On mange super bien pour pas cher. La journée fut intéressante – la culture et les gens sont vraiment différents de leurs voisins vietnamiens ou laotiens.