Mercredi : on arrive à Santiago.
On se dépêche de trouver un bus pour Vina del Mar, afin de ne pas arriver tard et de pouvoir profiter de la journée. On le trouve et il part immédiatement. Parfait ! Les enfants finissent leur nuit dans le second bus !

On arrive à 9h à Vina, une belle ville le long de l’océan.
On se rend à l’auberge. Dans la rue, on croise un des mecs du staff (le proprio, en fait!) qui nous demande si on va dans l’auberge et nous y conduit.
L’accueil est chaleureux ! Les équipements sont géniaux : babyfoot, ping pong, sac de frappe, douche chaude avec pression (sisi, ça a son importance après 2 jours de marche dont un avec les sacs et une nuit dans le bus) …. Bref, on s’y sens bien ! Et le staff est incroyable !
Dans notre chambre, il n’y avait que 3 lits simples. Ils nous disent qu’ils vont en mettre un 4
ème dans la journée. Nous partons découvrir Vina : sa plage, son musée, son jardin botanique et le parc  Le soir arrive, on leur demande si on peut mettre le lit : oui, oui, on arrive bientôt. A passé 22h, les enfants dormaient déjà (nuit précédente dans le bus), deux gars (José et Ariel) sont arrivés pour installer le second lit en hauteur. Le fou rire …. Passé le lit par la porte était, en soi, déjà, une étape drôle ! On leur dit que l’un de nous peut dormir dans le dortoir mais non, ils veulent qu’on soit bien. Le lit finit par passer. Ensuite, l’installer sur le premier lit …. Alors là …. C’est pas les coups de marteau sur le lit qui ont failli réveiller les enfants mais nos rires ! Bref …. Nous avons quatre lits !
Le lendemain, ils nous expliquent que nous devons changer de chambre car elle est louée. Ils nous installent dans une partie non commune. Que nous devrons quitter aussi le lendemain pour retourner dans la première chambre : le jeu des chambres musicales !
La journée du mercredi sera passée à Valparaiso. Nous découvrons les rues de la ville : un musée d’art graphique ! La ville nous a tous conquis, surtout Cyrille ! Je n’écrirai rien de plus : les photos parlent d’elles-mêmes !

De retour au Pépé Hostel, les enfants vont jouer et nous allons cuisiner. Et là …. Un « drame » arrive ….
Faustine est mise KO par le sac de frappe …. Elle arrive à la cuisine pour nous expliquer qu’elle s’est fait mal (le coude est un peu égratigné). Elle a poussé le sac qui lui est revenu dessus – vu le poids du sac, Faustine n’a pas tenu le choc et elle est tombée en arrière, se cognant la tête et le coude contre le muret entourant l’arbre où est accroché le sac. En se cognant, elle bascule en avant et se cogne, à nouveau la tête contre le sac. Elle va bien ! Du coup, on rit …. Elle se vexe un peu mais la situation est comique, d’autant quand elle nous la mime ! Elle finit par rire avec nous .

Ensuite, elle a trouvé un oiseau mort, dans le jardin. Les gars du staff ont organisé un enterrement, avec cérémonie, fleurs et tout et tout !
Le lieu est exceptionnel !
Loric progresse en ping pong !
Après 2 nuits dans la seconde chambre, nous sommes retournés dans la première chambre.
On échange avec un haïtien. Il est abasourdi que nous n’apprenions pas l’histoire des liens entre son pays et le notre. En effet, eux apprennent l’histoire de France, des Etats-Unis, du Pérou et de nombreux pays. Leurs cours d’histoire-géo ont l’air beaucoup plus conséquents que les nôtres.
L’impression que l’Education National met la France au centre du monde, un peu nombriliste …. Un échange super ! Enrichissant !

On échange, on parle, on joue, on progresse en espagnol chilien.
Le temps passe très agréablement.
C’est un lieu où règne le respect (oui, ça fait très cliché – mais, il faut y venir pour voir !!). Chacun apporte ce qu’il a à apporter et tout le monde s’enrichit. On a goûté la cuisine de tout le monde, des plats chiliens, haïtiens, et de je ne sais où. On a échangé sur les différentes cultures, musiques, coutumes de chacun. Il s’avère que j’avais des points communs musicaux avec Bruno, l’Uruguayen. On a rit en discutant des différentes monnaies et du cours de chacune. A savoir que la monnaie chilienne est très faible, il faut beaucoup de pesos pour acheter quoique ce soit. Une nuit en dortoir, pour les quatre, c’est minimum 30 000 pesos. Un resto, c’est environ 18 000 à 20 000 pesos pour un menus du jour, comptez 30 000 pesos pour la carte (toujours pour 4). C’est, environ,  1 000 pesos le kg de pain / riz / bananes. Bref, des grosses sommes. Et les billets commencent à 1 000 pesos. Donc, toute la monnaie …. C’est en pièce …. Et, ça fait beaucoup de pièces ! Du coup, mimer une poche énorme et lourde, ça met tout le monde d’accord : c’est drôle !

Voir un chinois jouer au ping pong contre un népalais, dans la maison d’un colombien, avec un argentin comme arbitre …. Voir un mec jouer et danser lors d’un passage, vers 22h - lors du seconde passage, le même mec peint en vert le mur, commencé le matin – c’était assez surréaliste ! Tout ça dans les rires et les blagues, en musique …. Ben, si vous passez par Vina del Mar ou Valparaiso, arrêtez vous au Pépé Hostel !

Nous avons passé la fête national chilienne là-bas. Ils avaient organisé un barbecue où chacun apportait quelque chose. Celui qui voulait montrait la danse de son pays, avec sa musique. Une formidable soirée à rire et découvrir les cultures de chacun.
Le lendemain, lundi, jour férié – mais ça, on ne l’a appris que la veille en discutant avec Bruno et Bruno, on repart pour Santiago. Un petit mot sur le jour férié, le 19 septembre : l’indépendance est célébré le 18, donc dimanche les feux d’artifice tirés le samedi, le 17 et le jour férié est le lendemain du jour de fête, donc le 19 …. J’ai pas tout compris mais nous sommes partis à Santiago un jour férié ….