Mercredi 21 septembre : on se lève tôt : 5h !!! Pour aller voir les Moais ! (Côté orthographe, je ne sais pas si ça prend un S – j’ai lu beaucoup de choses sans S et d’autres avec …. Je vais en mettre)
On arrive en début d’après-midi, accueillis par un collier de fleurs. Camping au bord de l’océan pour une petite semaine, sur une île qui me fait rêver depuis longtemps. On pose les sacs dans la tente et on va visiter la ville de Hanga Roa (seule « ville » de l’île). Il y a déjà des Moais. On est comme des gosses – enfin, surtout moi.
On longe l’océan pour arriver au site de Tahai : c’est magique !
On rentre par la rue principale pour avoir les tarifs des locations de trucs à roues (vélo, scooter, voiture, quad …. ). Nous sommes 4 et les enfants refusent de courir derrière nos vélos … bon ben … on ne fera pas de vélo à l’île de Pâques : le meilleur tarif est la voiture.
De retour au camping, on assiste à un spectacle magique : le coucher de soleil sur l’océan ! Les couleurs sont somptueuses.

Jeudi : Cyrille part en « ville » (une grande rue et 3 rues perpendiculaires) pour louer la voiture, pendant qu’on prépare le petit déjeuner, avec les enfants. On part pour la journée, faire une boucle (quasi seule route) longeant la côte sud puis remontant jusqu’au milieu est de l’île avant de revenir à Hanga Roa, ville de l’île, située à l’extrême sud ouest. La côte est truffée de statues, couchées ou debout, entières ou cassées. On pique nique à 2 pas de 3 moais couchés et de l’océan. On va à Rano Raraku, la montagne où étaient sculptés les statues puis on se rend à Tongariki, voir la ligne des 15 moais que nous voyions tous en photo … pas de mot devant la grandeur et la beauté du site !
On a pris tellement de photos ….
Nous ratons les pétroglyphes au fond du site et nous continuons pour voir ceux de Papa Vaka. Mince …. Il faudra revenir !
On va mettre les pieds dans l’eau de la plage de Ovahe – incroyable couleur de l’eau – turquoise ! Et on finit la journée sur la plage d’Anakena, aux pieds de grands Moais. On discute avec une insulaire qui nous explique la signification de la tortue, symbole d’abondance. En effet, là où il y a des tortues, il y a du poisson. Et la tortue sait retourner à la terre. Les hommes poissons partent avec des tortues pour pouvoir s’appuyer dessus quand ils sont fatigués. Les hommes poissons sont des hommes qui doivent nager une grande distance, escalader une grande montagne : un rite.
Une journée de dingue !! Merveilleuse ! on se sent tout petit à côté ….
Vendredi 23 septembre : On débourd les enfants de leur sac de couchage à 6h30 (oui, c’est tôt) – on a déjà préparé le thermos d’eau chaude, de quoi déjeuner et mis le sac dans le coffre. On retourne à Tongariki, voir le lever de soleil  sur les Moais. On déjeunera là-bas.
La route est un sketch à elle seule : les phares de la voiture ne tiennent pas seuls – il faut tenir continuellement la commande …. Pratique … Les chevaux traversent la route ! et ils n’ont pas de gilet à bandes réfléchissantes ! Un cheval est carrément au milieu de la route et ne compte pas bouger. On passe à quelques centimètres de lui … on aurait pu lui caresser le museau si la vitre était ouverte !
On arrive sur le site … nous ne sommes pas les seuls. Nous sommes une petite vingtaine pour assister au spectacle. Le vent souffle, il ne fait pas chaud et il est tôt … mais c’est incroyable !! Une beauté incroyable. Nous vous mettons les photos mais ça ne rend pas ce que l’œil humain voit … Ca valait bien un réveil avant l’aube ! Nous allons voir les pétroglyphes du fond du site : un homme poisson, un thon et une tortue. Ils sont bien visibles.
Nous retournons en ville pour rendre la voiture, avant 10h. On joue les touristes (ce que nous sommes) et nous faisons les boutiques – on achète une robe à Faustine et un short à Loric. Ils ne veulent pas les quitter et sortent de la boutique avec, tout content …. 5 minutes plus tard, à peine, il pleut ! Les pluies subtropicales …. On se prend un seau d’eau et hop, c’est finit ! Du coup, ils renfilent les doudounes et nous, on rigole.
On échange avec Dorothée, une française qui vit à Papeete (prochaine escale) et Nicolas, un autre voyageur qui vit au Chili. Il y a une alternance de pluie et de soleil toute la journée. On profite pour trier les 500 photos faites en 3 jours (on a abusé) et écrire ces quelques mots. Les enfants se défoulent et jouent.
Il nous reste 3 jours : nous avons prévu de visiter le musée, de faire une balade au nord de l’île et d’aller voir le village d’Orongo.