Mercredi 27 : A 7h, Adrian vient nous voir afin de s’assurer que tout va bien. Oui, tout va bien !
Il passe la porte et hop … plus de réseau, plus d’électricité … mince ! (que tous ceux qui ont, un jour, travaillé avec moi et un PC ne rigolent pas – je pense à tous les informaticiens que j’ai rendu chèvre et qui m’ont demandée d’aller voir un marabout)
On laisse les enfants se réveiller à leur rythme … ces derniers jours ont été éprouvants.
Dès qu’ils sont levés, on part acheter les billets de bus (encore !) pour Uyuni – on ne veut pas passer trop de temps à La Paz : trop grand – trop de monde – trop ….
Et on file chercher un café pour déjeuner avec du wifi pour écrire à Adrian. On trouve un super truc ! On se régale (vous allez me dire qu’on voyage que pour manger … oui, aussi !). Puis, vu l’heure tardive, on sillonne la ville.
On monte d’un côté, on descend de l’autre pour remonter et redescendre. C’est en cuvette La Paz ! Il est 15H et le copieux petit dej’ commence à être loin. On part …. au marché, évidemment ! pour trouver une cantine. On croise 2 français. On repart …
Sur la place San Francisco, il y a encore des spectacles de rue. On s’assoie et on regarde : ça fait travailler notre espagnol ! Puis, on repart sillonner encore les rues.
On voit des choses qui choquent les enfants. En l’occurrence, les fœtus de lamas pour PacchaMama écœure Loric. On en voit d’autres qui les font rire et d’autres qui les font s’interroger … les enfants qui travaillent ne les laissent pas indifférents. L’après-midi touche à sa fin. On cherche de quoi se sustenter (oui, on va parler de nourriture autrement !). On croise un vendeur de HotDog – une frustration pour les enfants depuis le Pérou (au Pérou, un hotdog n’est pas réellement un hotdog …. Voire, ce n’en est pas un !). Sauf qu’il est trop tôt pour lui. Il mange et met un marche le gaz. Il nous dit qu’il sera opérationnel dans 20mm. Ok ! on repart, on tourne, retourne, monte, descend, remonte tellement qu’on se demande où est le vendeur. On retrouve la rue …. Le vendeur est parti ! Rhâaaaaaaaaaaaa ! bref … les enfants commencent à être fatigués. L’altitude et la marche ne font pas bon ménage ! On redescend en direction du marché. Et là ! Oh joie ! Oh bonheur ! une boutique qui vend des vrais hotdogs ! Les enfants étaient ravis ! On a tous mangé ce qu’on a voulu, au gré des échoppes croisées puis nous sommes remontés car la nuit tombe vite.

Adrian était passé, dans la journée, pour remettre l’électricité. Le réseau était plus aléatoire !
Il est repassé vers 20H pour voir si tout allait bien et boire un alcool traditionnel avec nous. On a échangé sur la politique de la Bolivie, celle de la France, l’actualité compliquée de la France et les traditions de son pays. Une bonne soirée !

Jeudi 28 juillet : Dernière journée à La Paz. Nous filons à la gare routière car il y a une laverie et nous sommes tout près. Nos sacs restent à l’auberge jusqu’à ce soir. Nous allons déjeuner au marché puis nous partons en colectivos direction la Plaza Espagna pour prendre le téléphérique jaune. Il remonte la ville pour nous emmener au mirador. Les enfants adorent le téléphérique. La vue est …. La Paz est nichée entre les montagnes – la ville s’étend à nos pieds. C’est grandiose ! On marche le long de la crête. On admire les montagnes puis on retourne prendre le téléphérique pour redescendre. Nous allons manger au marché …. C’est le milieu d’après-midi. On joue au babyfoot avec les enfants. On boit des jus de fruits frais et on mange des cacahouètes qui n’en sont pas. (et on ne saura pas ce que c’est … )

L’après-midi passe tranquillement. On retourne à la laverie, sur le chemin de l’auberge pour récupérer nos sacs et se rendre à la gare routière. Cette nuit, nous allons à Uyuni.
Adrian devait venir nous chercher à 19h à l’auberge pour nous emmener à la gare. Le temps passe et Adrian n’est pas là. Nous devons être au terminal terrestre rapidement car nous devons enregistrer nos sacs – ou nous le pensons. Alors, nous laissons un mot à notre hôte et nous partons à pied au terminal. Arrivés là-bas, nous posons nos sacs dans la guitoune de l’opérateur de bus et nous partons manger. Nous n’avons pas beaucoup de temps …. Enfin, nous le croyons ! 20h arrive … vite ! On se rend à la guitoune pour le bus. Le monde commence à affluer.  On attend tous … on voit les gens, comme nous, qui se posent des questions. On rencontre une française qui vient de Coppacabana. Elle nous dit que c’est à nous de mettre nos sacs dans la soute. Ok. Au Pérou, c’était le tour opérateur. On reprend nos sacs. Et on attend. Au final, le bus démarrera à 21h. Nous avons appris plus tard que le quart d’heure franc-comtois n’est rien comparé à l’heure bolivienne ! Nous sommes contents : dans le bus, il y a des couvertures ! Nous avions peur d’avoir froid car nous avions vu beaucoup de voyageurs avec de grosses couvertures. La nuit s’annonce plutôt bonne !