Lundi : on quitte Cusco pour aller passer les derniers jours de notre périple péruvien dans la Vallée Sacrée – El Valle Sagrado.
Pour débuter, il nous faut récupérer les billets de bus up/down pour le Machu Picchu à l’agence où nous les avons acheter le samedi. Un petit peu d’appréhension : est-ce que le vendeur sera là …. Avec les billets ? oui !
Allez hop, avec nos gros sacs, on traverse Cusco pour aller rue Pavitos, là où les colectivos partent pour Ollantaytambo.
On s’arrête manger dans une petite cantine locale : du riz et du poulet pour tout le monde ! Un délice ! La cuisine péruvienne est vraiment bonne. On demande s’il y a des toilettes car on ne sait pas quand on en trouvera. La dame nous donne la clé pour la porte au fond de la cour. Un homme, assis à côté, rigole. En effet ! Il y avait de rire : la clé ne servait strictement à rien : la porte ne fermait pas ! Le cadenas était accroché uniquement à la poignée.  

Et on repart au pas de course, chargés comme des mulets pour attraper le bus. On arrive dans la rue des colectivos.
On se fait alpaguer par un premier conducteur qui nous propose 15 soles. On est content : on n’a pas raté le bus ! Un second chauffeur arrive et nous dit que pour 10 soles, il nous emmène. On le suit. Il met nos sacs sur le toit, ouvre la portière et nous demande de monter ….. heu …. Comment décrire l’intérieur du colectivo ? je crois qu’un œuf est moins plein. Le bus – ou plutôt mini-van – devait être un J15 et il y avait plus de 20 personnes dedans. Le conducteur bourre un monsieur (très gentil qui nous a pris des photos de paysage (plus près de la vitre) et donné une sucette à Faustine) pour y coller Cyrille et Faustine. Loric et moi montons devant.
Stratégiquement, monter devant dans tout véhicule péruvien est une erreur ! Quoique …. En fait, ça apprend une chose : le lâcher -prise ; et comprendre une autre :  pourquoi les péruviens sont si pieux. Il n’est pas utile de préciser que le véhicule était un peu trop chargé …. Ça frottait dans les virages ! Mais le conducteur était super gentil !! et les paysages …. (je sais que je l’ai déjà dit mais encore) à couper le souffle ! On monte le long des montagnes qui surplombent Cusco – vue plongeante sur la ville. C’est magnifique ! On arrive à Pisac …. Encore plus beau ! Pisac : le véhicule s’arrête.
Le conducteur descend, ouvre la portière, tire Faustine dans ses bras, demande à Cyrille de descendre et hop …. Les trois quart du bus descendent. On se retrouve à 7 ! On repart …. On s’arrête et hop, une dizaine de personnes montent et ainsi de suite tout au long de la vallée. La vallée porte bien son nom. C’est merveilleux ! On arrive à Ollantaytambo.
Plus de 2h de bus qui résume le Pérou : la dualité ! Entre la beauté de la vallée, la peur de la conduite péruvienne, la gentillesse du conducteur et son inconscience !

On trouve une mototaxi pour nous emmener à notre hébergement. Dans la continuité de la journée : 3 places – on monte à 4 et nos énormes sacs et ceux des enfants sont sur le porte-bagage. Le sac « numérique » et le sac de nourriture sont coincés entre Cyrille et moi avec chacun un enfant sur les genoux. Les enfants sont hilares. On pose les sacs (enfin !) et on part en reconnaissance. Demain, il faut être à 6h à la gare ! On met 40 mm pour atteindre la gare. Il faudra partir à 5H15 le lendemain…. Bonne nuit !