Le Laguna 69 :
Départ 5h30 pour 3 h de bus.
Nous arrivons au Parc National Huascaran, pour aller au camp de base, prendre un petit déjeuner avant de commencer notre ascension.
Nous passons devant un 1er lagon. La légende dit que si une femme n’arrive pas à avoir d’enfant, elle doit se baigner une minute dans le lagon pour avoir un enfant et deux minutes pour avoir des jumeaux. La légende dit aussi que le lagon permet aux hommes de retrouver leur « virilité » s’ils ont des problèmes. Le guide, Abel, plaisante en demandant aux messieurs qui veut y aller.

Les enfants grimpent. Loric va avec le premier guide, qui ne le lâchera pas jusqu’à la descente.
Nous restons avec Faustine et Abel, notre guide qui est un grand fan de Faustine.
Un regret : n’avoir pris qu’un sac pour nous quatre. En effet, avec l’altitude, le poids du sac est démesuré et nous avons l’impression d’avoir un âne sur le dos. L’ascension nous prend environ 5 heures.
Cinq heures où nous côtoyons des vaches, des taureaux et des ânes qui paissent tranquillement en liberté. Nous sommes entourés par les pics enneigés, les plus hauts sommets du Pérou qui culmine à plus de 6000 m. Les paysages sont incroyables.
Loric caracole en tête avec le groupe de jeunes sportifs. Nous continuons au rythme tranquille de Faustine. Elle impressionne notre guide. On lui propose de s’arrêter à la dernière étape intermédiaire. Elle refuse catégoriquement et continue son chemin en faisant de petites pauses toutes les 5mm pour reprendre son souffle.
Nous sommes à 4 700m d’altitude.
Nous atteignons le Laguna 69. L’eau est turquoise !! une couleur que je n’aurais pas pensé voir naturellement. En fond, il y a les pics enneigés et les glaciers. L’eau est très froide (logique me direz-vous) et nous sommes en T-shirt (manches longues car le soleil cogne fort). Nous entamons la descente. Et Loric qui était descendu avec le guide nous rejoint (il a donc fait deux fois l’ascension entre le dernier camp et le Laguna 69).
Nous regagnions tranquillement le bus en nous extasiant sur la végétation – il y a des arbres sans écorce, des arbres papiers, nommés quenial typique du Pérou – et les animaux qui viennent régulièrement à notre rencontre.

Nous arrivons au bus : c’est parti pour 3h de trajet avant d’arriver à l’hôstel (et non pas hôtel).
Les enfants se sont endormis très rapidement !

Le lendemain, nous jouons les touristes. Nous avons un guide privé qui nous emmène voir des points de vues incroyables autour de Huaraz. Il nous emmène voir la seule rue non détruite par le séisme de 1970, avec ses balcons typiquement coloniaux, aux ruines de Willkawain puis aux termes pour prendre un bain familiale. Nous nous attendions à des termes comme on peut se les imaginer en Europe. Il s’agit, en fait, d’une pièce carrelée avec une grande baignoire et l’eau qui la remplit est orange …. Comme l’eau qui coule de chaque robinet de la ville d’Huaraz.

Nous rentrons sur le centre ville, nous restaurer. Puis nous rentrons faire les sacs car nous partons le lendemain dans les montagnes à l’Est d’Huaraz, pour 3 nuits.