Le Hof Hostel :
Aucun adjectif ne peut réellement définir ce lieu ! Des gens accueillants ! de la permaculture ! un paysage digne de Tolkien ! Des échanges fantastiques.
Nous arrivons après une heure de taxi. Nous montons les tentes et nous déjeunons : il est midi. Il fait chaud : plus de 40°.
L’après midi, nous parcourons les alentours.
Le souffle est toujours court : nous sommes à 3700m d’altitude.
Nous nous faisons taquiner par les colibris que nous n’arrivons pas à prendre en photo et nous nous faisons tanner le visage par le vent et le soleil, malgré nos protections.
En fin d’après midi, nous regagnons le Hof pour aider à faire les pizzas et arroser les jardins. Pour résumer la soirée, ce fut des échanges en anglais, espagnol et français autour de pizzas faites par un chef Australien (Alec). C’est très surréaliste et génial !  
La nuit tombe vite et le froid avec. Nous enfilons nos pyjamas, soit nos thermiques, nos secondes couches, nos sweats, nos doudounes, nos gants et nos bonnets pour aller nous coucher. Et le matin, au réveil, tout est gelé ! Le soleil se lève et la température remonte très rapidement !
La journée sera destinée à la corvée de lessive (dans l’eau trèèèèès froide du ruisseau) et à la permaculture.
Le soir, nous partageons le repas avec les autres randonneurs, ainsi que des jeux. Notre espagnol ne s’améliore pas mais on progresse en anglais ! Merci à Nicolas et Charlotte (anglais) pour les échanges !
Lundi 4 juillet : comme tous les jours, nous arrosons le jardin. Clara m’explique ce qui a été fait et ce qu’il sera fait. Elle insiste sur le fait que si nous faisons un four, il faut une cheminée. Ils en n’ont pas construit sur leur four et c’est une erreur car c’est dangereux pour l’allumer.
Elle me montre toutes les butes et les plantes. Elle me montre les différentes astuces pour conserver les aliments au frais (conservation par la terre).
Ce tour me permet de voir que notre projet est plutôt bien avancé (merci Romain !).
Le soir, Julia arrive. Elle a participé à la création du lieu. Elle m’explique que si les butes ne sont pas des « butes » mais des tranchées, c’est pour pouvoir utiliser la terre dans les constructions, les cailloux dans les jardins et surtout, ça permet d’utiliser la chaleur de la terre pour les cultures car les nuits sont froides (nous confirmons !). On parle des volontaires/bénévoles et de l’équité. On échange aussi sur l’aspect économique du lieu. Les échanges sont vraiment intéressants !

Ce lieu est magique ! Nous n’avons pas envie de partir …. Si on reste, on ne pourra pas faire le sud du Pérou …. On doit partir !
Départ mardi 5 juillet : retour sur Huaraz pour prendre un bus pour Chavin ! (Ce n’était pas prévu mais hop !)