Mercredi 10 août 2016 – nos sacs sont prêts – il est 11h. On part en ville, une dernière fois (quoique…).
Puis à 17h, on retourne chez Antonio récupérer nos affaires, prendre un taxi pour le terminal terrestre.
Là, surprise !!! Le bus ne part pas ! Il y a un conflit avec les mineurs de Potosi et ils bloquent la route (oui, la seule route !). Et aucun bus ne part …. Notre billet de bus est reporté au 12 … c’est « seguro ! ».
Il est presque 18h (la nuit tombe), on n’a pas d’hébergement, ni de bus …. Un bon coup de flip !
On se connecte à internet depuis le terminal terrestre et on contacte Antonio pour savoir s’il peut nous accueillir à nouveau… pas de réponse … On tente le tout pour le tout …. On y retourne …. On avisera …. Personne …. On flippe … on se dit qu’à 19h, on part à la recherche d’un hôtel …. Il est 18h45 …. Non, aucune angoisse … tout va bien …. Positive attitude …. 18h54 …. Toujours rien … bon ben … on va y aller … Et là ! Bing ! Mail : réponse d’Antonio : pas de soucis ! Ils seront là dans une petite demie heure !! Ouf !
Le stress redescend … on avisera demain pour La Paz. Ce soir, on va souffler.


Jeudi : on profite de cette dernière journée entière à Sucre. On va manger au Condor Café sur les conseils de Florence et des siens (une autre famille de voyageurs). C’est génial !! Premier repas végétarien depuis …. Je ne m’en souviens plus ! J’apprécie. Le cadre est top et c’est une association à but non lucratif – c’est encore mieux ! On repart, tous heureux.
Direction Mirador de la Recoleta. Là, on flemmarde, assis sur la fontaine de la place. On regarde les écoliers rentrer en classe. Les retardataires se retrouvent à la porte : ils ne rigolent pas avec la ponctualité (pourtant ... l'heure bolivienne) !  
On redescend tranquillement pour aller une dernière fois au parc (oui, on part le lendemain – enfin, on espère !)
La journée est ensoleillée et belle. C’est du « rab’ ».
Le soir, on lit les nouvelles par rapport à la situation …. Pompompom … c’est pas gagné.

Vendredi : on commence la journée par appeler l’agence de bus … ils nous envoient à l’agence de tourisme, en ville … go ! L’agence de tourisme n’existe pas … on est envoyé à la casa del touristo … un endroit mi boutique mi information touristique. La dame rappelle l’agence de bus et nous dit d’aller au terminal terrestre. On y va …. Et là … c’est bérézina …. Notre bus n’est pas sûr mais d’autres compagnies vendent des billets en disant que c’est certain – qu’ils ont des contacts à La Paz et que la situation est débloquée. On retourne à notre agence qui nous explique que ce sont des mensonges. Une réunion de négociation doit se tenir cet après-midi et le résultat tombera à 16h.
Nous ne saurons donc pas avant 16h s’il y a un bus et s’il est sûr ! Nous retournons chez Antonio qui nous dit qu’on reste autant que nécessaire ! Et qu’il appellera à 16h afin qu’il n’y ait pas d’incompréhension liée à notre espagnol très … faible. Nous attendons …. Avec un peu de tension … où allons nous passer la nuit ? Arriverons nous à La Paz avant de devoir reprendre notre avion ? 16h : Antonio appelle – c’est bon !
Les sacs étaient bouclés (positive attitude toujours !) – on embarque tout, on dit au revoir à Antonio et sa maman et encore merci ! et hop, on saute dans un taxi direction la gare routière.
On montera dans le bus avec la ponctualité bolivienne et nous voilà partis pour La Paz. On passe par Potosi – le bus est un peu secouer mais on passe – puis la route continue. On sent bien, par endroits, qu’il y a eu des rochers tombés : l’asphalte n’est pas indemne et il y a de gros nids de poule.
On arrive à La Paz à 8h. Un bus part à Copacabana à 8h30 : c’est reparti !