03 août 2016 : aujourd’hui, pas de bus, pas de trek, pas de levé à l’aube ! On prend notre temps. On décolle doucement pour aller en ville vers 10H. Et on marche presque 2 H avant d’arriver au marché de Tarija. Il est immense ! Les odeurs d’épices nous prennent à plein nez. Les couleurs sont belles ! Les parasols sont bas et même moi, de mon petit mètre soixante, je me cogne dedans. Les gens sont souriants. C’est un plaisir d’être là !
Loric a faim … forcément, nous avons bien marché !
On ne trouve pas les cantines …. Et là, au détour d’une allée, on voit une dame avec une toque : on la suit – c’est une cuisinière ! Et voilà ! il y avait une entrée qui menait à l’étage avec toutes les cantines. On assure le coup pour les enfants : les plats de la Bolivie sont bien épicés. Ils ont chacun une assiette de pâtes, avec des pommes de terre. Attention : que le 1er nutritionniste qui passe et râle vienne en Bolivie faire mieux. Ici, les féculents, c’est ensemble qu’on les mange !
Et nous, nous avions demandé des tallarines, mais il n’y en a plus. La dernière assiette nous est passée sous le nez – juste de quoi nous faire envie ! On mange des piquantes. C’est bon aussi. Cyrille commence juste à saturer du riz et du poulet (ça fait un mois et demi !). Perso, le riz étant une de mes bases alimentaires, tout va bien ! Par contre, être végétarien en Amérique du sud et backpackers n’est pas compatible !
Nous quittons le marché et nous nous rendons au mirador de Tarija. Vue imprenable sur la ville et les montagnes qui l’entourent. C’est beau ! Il y a de nombreux parcs à Tarija. C’est une ville agréable. Nous prenons la décision de rester plus longtemps que prévu.
On déambule, on mange des tranches d’ananas coupées (un délice) et on se fait plaisir : on achète du chocolat ! Et oui ! pour dire que le cacao pousse en Amérique du sud, c’est un produit de luxe très cher ! Chacun de nous prend une petite barre ou un petit paquet et hop ! le budget alimentation de la journée vient de prendre une claque. Pour ajouter au plaisir, la veille, nous avions trouver une boulangerie excellente … on la recherche. Elle est fermée : les magasins n’ouvrent qu’à 15h, heure bolivienne – c’est-à-dire …. environ. On ne se décourage pas et on attend ! Elle ouvre !!! On achète du pain aux céréales pour le déjeuner du lendemain et surtout … 4 cookies pour le goûter. On ne se rendait pas compte, en France, de notre chance de pouvoir régulièrement manger des douceurs sucrées. Loric est ravi : il veut garder ses chocolats pour le lendemain.
Il ne sait pas que le lendemain, jour de son anniversaire, on retourne à la boulangerie et qu’il pourra choisir un gâteau !
La journée se termine tranquillement : on rentre à la maison en colectivo. Les enfants font quelques devoirs pendant que nous mettons à jour le blog.
La soirée se passe tranquillement : les enfants se perfectionnent au Yam’s (j’ai fait un Yam’s, j’ai fait un Yam’s !! pfff Faustine aussi !)